Mon usage de Twitter 1 : pourquoi je ne vous followe pas ?

Note : lorsque Twitter était encore Twitter et que l’air y était respirable, j’étais abonné à des comptes de manière vraiment très sélective, en fonction de la qualité des contenus partagés, de la confiance que j’accorde en conséquence à leur titulaire et des thèmes qui m’intéressent. Je ne m’abonnais pas à des comptes qui publiaient beaucoup, afin de préserver un fil épuré et qualitatif. J’avais également créé des listes thématiques où je regroupais des comptes traitant respectivement de Philosophie, d’analyse des médias, de FactChecking (vérification des faits) ou encore réalisant un traitement qualitatif de l’actualité. J’ai fortement délaissé ce réseau ces dernières années.

Les notes qui suivent sont des reliques de ce passé révolu.

J’ai un usage de Twitter assez spécifique, qui fait que mes abonnements sont choisis très méticuleusement. Étant donné que j’apprécie de consulter à peu près l’intégralité des tweets des comptes que je suis, je ne m’abonne qu’à des personnes qui publient avec modération sur des thématiques spécifiques.

@Blogphilo

J’essaie moi-même de limiter mes interventions afin de ne (re)diffuser que des contenus de qualité, à un rythme de quelques tweets par jour.

Il n’est pas rare que je me désabonne d’une personne, non parce que ce qu’elle tweete est inintéressant, mais simplement parce qu’elle publie à un rythme qui m’empêche de suivre mon fil d’actualité comme je le souhaite, par exemple. Je n’apprécie pas les livetweets ou les « romans photos » ou autres relais de mèmes que je peux consulter ailleurs, par exemple. C’est une question de rapport qualité / quantité.

Par rapport à mon usage de twitter, j’apparente tout cela à du flood.

En bref, si je ne vous suis pas, c’est parce que j’ai envie de vraiment suivre ceux que je suis, et non d’être perdu dans le flux de tweets.

J’ai conscience que ce n’est pas l’usage dominant, loin de là.

Je consulte les actualités de certains comptes grâce à mes listes thématiques (analyse des médias, sciences humaines, presse, culture, etc.), lorsque j’ai plus de temps à y consacrer.

Une fois n’est pas coutume, je vous joins un lien vers un article intitulé « 10 things you need to stop tweeting about » (sans doute à mettre à jour maintenant que Twitter déploie d’office les images dans le fil d’actualité, ou encore en ajoutant les « articles à liste » – paradoxalement ! – et autres « recettes » simplistes). Je ne suis pas fan des articles à listes ou infographies, parfois caricaturaux, mais celui-ci est plutôt inspirant malgré tout (peut-être dans la mesure où l’usage de certains individus est lui-même caricatural ?). Il est à prendre au second degré et non en tant que loi du genre absolue, de toute évidence.