Étiquette : banalité du mal
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Faut-il « en finir » avec Arendt ?
Pendant 6 ans, mes étudiants ont bouffé de la philo d’Hannah Arendt, dont je développe le concept de « banalité du mal » sur mon site également. Récemment, j’ai vu une publication très critique à son égard, par Vincent Cespedes, sur Twitter, la qualifiant de « raciste d’extrême-droite ». Ceci m’a laissé un sentiment mitigé.
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Essentialisme moral, sécurité et totalitarisme : certains humains sont-ils intrinsèquement des monstres ?
L’être humain est-il fondamentalement « bon » ou « mauvais » ? Existe-t-il des individus naturellement « gentils » et d’autres naturellement « méchants » ? Jérôme Bosch – Le jardin des délices (1494 – 1505) Dans cet article, nous développons l’idée qu’une approche morale « essentialiste » de l’humanité comporte intrinsèquement des risques de dérives si elle est utilisée à des fins d’organisation sociale.…
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Qu’est-ce que l’existentialisme ?
L’existentialisme est une thèse qui dit en bref que l’être humain n’est jamais vraiment « quelque chose » de fini, mais qu’il se construit au fur et à mesure de ses actes. C’est le fameux « l’existence précède l’essence » de Sartre : cela veut dire que notre action humaine précède « qui nous sommes ».
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Penser la mort, l’absurde et le sens
2013. Ces derniers temps, j’ai un peu délaissé les questions « philosophiques » sur ce blog… David – La mort de Socrate (1787) Cet article est l’occasion de m’éloigner un peu du style académique de mes dernières publications, relatives aux médias principalement, et de proposer quelque chose d’éventuellement plus interactif. Je livre ici des questions que je…
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Quand Michelle Martin revisite la « banalité du mal »
Cet article fait suite à ce témoignage relayé par La Libre : selon « un cousin » interviewé par Paris Match (nous faisons ici abstraction de la question de la fiabilité de la source présentée de la sorte), Michelle Martin « ne se sentait pas coupable » de ses actes : « Au contraire, cette Michelle de l’après 1996 m’a semblé déterminée…