« Je voudrais qu’on arrête d’être sûr d’un truc qui n’existe pas : la vérité » (« Et tout le monde s’en fout #15 – La vérité »). Cette vidéo fait écho à des dictons populaires simples permettant généralement de couper court à des débats : « il n’y a pas de vérité », « la vérité est basée sur des croyances, et donc elle est purement subjective », « à chacun a sa vérité » (*). Quelle est la validité de ces affirmations ?
Médias, philosophie et citoyenneté
Dans le cadre du Master en éducation aux médias de l’IHECS, j’interviens dans un module de 60 heures intitulé Médias, philosophie et citoyenneté.
Mon intervention se focalise sur la philosophie des médias et de l’éducation aux médias (précédemment « Philosophie et éthique de la communication » – « Enjeux épistémologiques des médias et de l’éducation aux médias »).
Je vous propose ici de découvrir certaines ressources de ce cours :
- Enjeux et délimitations d’un cours d’enjeux philosophiques et éthiques, dans le cadre d’un master en éducation aux médias
- Disciplines, domaines et thèmes philosophiques
- Concepts, courants et auteurs en philosophie, mobilisés dans le cours
- Exemples de questions philosophiques abordées au cours
- Quelle place pour la philosophie / l’éthique (des médias) en tant que discipline liée à l’éducation aux médias ?
- Bibliographie sélective
> Téléchargez le syllabus complet (PDF)
Analyse des stéréotypes de genre dans la publicité. Etude de cas sur base de la vidéo Pop Modèles
Article rédigé par Justine Deham (Profil Linkedin) dans le cadre du cours Médias, philosophie et citoyenneté (Master en éducation aux médias, Ihecs, 2018-2019).
Dans le cadre de cet article, nous avons choisi d’aborder la représentation de la femme dans la publicité au travers de la vidéo Pop Modèles : « Les stéréotypes de genre dans la publicité ». Sur base d’une analyse de ce dispositif et de ses enjeux, nous proposons ensuite une activité pédagogique (réalisable avec des enfants de 10-12 ans).
Médias : veille documentaire 2018
Je recense ici des ressources découvertes en 2018.
Rétrospective 2018 sur Philomedia.be
2018 a été une année prolifique sur Philomedia, avec la publication de plus de 30 articles de fond au sujet des médias, de la philosophie ou de sujets de société.
Philomedia.be fonctionne sur base volontaire. En revanche, si vous en appréciez le contenu ou le jugez utile, merci de le partager au maximum 🙂 !
[Entretien] Analyse des médias : les chaines d’info en continu
Questions posées par Lise Vallienne, étudiante en communication à l’ISCOM.
Quel est votre avis sur les chaînes d’info en continu, telles que BFM TV, LCI… ?
Une méthode d’analyse de contenu basée sur la philosophie : l’analyse des présupposés épistémologiques et éthiques
Dans cet article, nous présentons une méthode d’analyse de contenu originale basée sur des notions philosophiques (développées notamment dans le cours Médias, philosophie et citoyenneté).
Philosophie des sciences : l’empirisme modal, par Quentin Ruyant
Par Quentin Ruyant, Docteur en philosophie des sciences
Quentin Ruyant est un ancien ingénieur en développement logiciel, passionné de philosophie des sciences et de l’esprit. En 2017, il a présenté sa thèse de doctorat sur l’empirisme modal. Depuis plusieurs années, il vulgarise par ailleurs des pans entiers de philosophie des sciences dans différents articles de blog, que je relaie régulièrement dans l’espace Documentation de ce site, notamment.
- Philosophie des sciences – Blog de vulgarisation pour la philosophie des sciences
- Blog Un Grain de sable
- Blog Physics and the Mind
- Thèse de doctorat : L’empirisme modal
- Modal Empiricism – Blog consacré à la thèse de Quentin Ruyant, en anglais
Dans cet article, il propose de résumer son travail de thèse.
Essentialisme moral, sécurité et totalitarisme : certains humains sont-ils intrinsèquement des monstres ?
L’être humain est-il fondamentalement « bon » ou « mauvais » ? Existe-t-il des individus naturellement « gentils » et d’autres naturellement « méchants » ?
Dans cet article, nous développons l’idée qu’une approche morale « essentialiste » de l’humanité comporte intrinsèquement des risques de dérives si elle est utilisée à des fins d’organisation sociale. Autrement dit, il s’agit de montrer les enjeux d’adopter une posture existentialiste « par défaut » à l’égard des individus.
Du volontarisme à la culpabilisation des individus : des idéologies qui nous aliènent
Le « self-made man » désigne l’homme qui « se fait tout seul » : « il était pauvre et le voilà riche grâce à sa volonté et à son travail ».
Cette notion est représentative d’une idéologie qui fait peser une grande responsabilité sur les individus et sur leur volonté : « nous pouvons changer les choses, améliorer notre condition – voire le monde (ou sommes responsables de ses dysfonctionnements) – en fonction de notre volonté individuelle ».
Cette sur-responsabilisation des individus occulte parfois une remise en cause plus profonde des systèmes.