Plusieurs articles de ce site sont consacrés directement ou indirectement au thème de l’amour.
Dans Amour et philosophie (2015), je développe que l’amour peut être vu comme une forme d’engagement, de pari face à l’absurdité de l’existence, elle-même vouée à la mort. En ce sens, la mort (physique ou symbolique), la séparation ou même toutes les difficultés et tous les obstacles à l’amour sont à envisager comme des éléments qui contribuent à lui conférer sa force et sa beauté. On s’engage « en dépit » de la mort. Même s’il y a la mort, on fait ce pari d’aimer. J’y écris également que l’amour trouve un parallèle dans une éthique du soin de l’autre, de l’attention bienveillante (to care) envers autrui.
Dans De l’amitié (2018), je reviens sur la dimension de transcendance que l’on attribue à une relation amoureuse, ainsi que sur plusieurs autres considérations de l’article précédent.
Dans le récit « Ca faisait longtemps. C’était dans une autre vie » (2018), enfin, je mets en scène deux protagonistes qui dissertent notamment à propos du sens de leur existence et de l’amour. Ils concluent que l’engagement amoureux, a priori déraisonnable, les dépasse.
Thomas : « Oui, ma question était mal formulée, maintenant que tu me le fais remarquer. Comment fais-tu pour dépasser tes peurs et quand même t’engager dans ces paris fous ? »
Jean-Jacques : « Honnêtement, Thomas – et je me permets d’affirmer que nous sommes sans doute pareils à ce niveau. Honnêtement, donc : la vraie raison, c’est que c’est plus fort que moi. »
Avec Ruwen Ogien, je vous propose aujourd’hui d’explorer une forme d’antithèse de tous ces écrits.
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