J’aimerais approfondir la pensée de Ruwen Ogien à propos de son éthique minimale.
Apparue en octobre 2003 dans Penser la pornographie, l’éthique minimale propose de réduire l’éthique à un petit nombre de principes. Ils dessinent le cadre d’une éthique d’inspiration libérale et anti-paternaliste. En dépit de différences de formulations selon les époques, l’éthique minimale reste axée sur le principe de non-nuisance (Wikipédia).
[Mise à jour 2025 : écoutez le podcast de cet article – sources et prolongements]
Dans plusieurs articles consacrés à la philosophie morale, j’ai précédemment développé des notions comme la bienveillance, le souci et l’attention pour autrui ou encore le soin de l’autre (éthique dite du « care »). Dans un virage à 180°, je souhaite partager un argumentaire sur le côté potentiellement contreproductif d’un tel positionnement éthique.
La philo d’Ogien, c’est un peu l’idée que « l’enfer est pavé de bonnes intentions ». Et si, le « vrai » bien, c’était de ne pas nuire à autrui, et rien de plus ?