Du volontarisme à la culpabilisation des individus : des idéologies qui nous aliènent

Le « self-made man » désigne l’homme qui « se fait tout seul » : « il était pauvre et le voilà riche grâce à sa volonté et à son travail ».

Cette notion est représentative d’une idéologie qui fait peser une grande responsabilité sur les individus et sur leur volonté : « nous pouvons changer les choses, améliorer notre condition – voire le monde (ou sommes responsables de ses dysfonctionnements) – en fonction de notre volonté individuelle ».

Cette sur-responsabilisation des individus occulte parfois une remise en cause plus profonde des systèmes.

En « chargeant » les individus, notamment à propos de problèmes collectifs, cette idéologie empêche de penser ces problèmes autrement (cf. tension entre émancipation et aliénation).

[Mise à jour 2024] Lire aussi : Albert Moukheiber : « le cerveau est instrumentalisé à des fins idéologiques ou mercantiles » (Bon Pote, 2024)

Par exemple, dans le domaine de l’environnement, chaque citoyen est invité à modifier ses habitudes afin de réduire son empreinte carbone (trier ses déchets, faire un potager, réduire sa consommation de viande…), mais le système de production / consommation n’est pas toujours remis en question en corollaire.

[2022] A titre personnel, ces dernières années, j’ai réduit ma consommation de viande, mes voyages en voiture, appris à cultiver mes légumes en été… Je mets des plaids quand j’ai froid au lieu de monter le chauffage, je bois l’eau du robinet plutôt qu’en bouteille, j’ai un compost… Rien de bien exceptionnel, mais je fais de mon mieux, comme beaucoup de monde. En parallèle, j’ai vu apparaître les dosettes de café en plastique, les cryptomonnaies et les NFT. Il y a de plus en plus de jacuzzis personnels, de vols d’avions (y compris à vide)… Il y a de plus en plus de services à la demande, toujours plus rapides. Je suis tenté par tout ce confort à portée de clic ; j’ai envie d’un jacuzzi, de faire fortune en spéculant, de me faire livrer mes courses le jour-même, de voyager. D’autres en profitent bien ! C’est un côté pervers du capitalisme. Seuls, les consommateurs sont bien impuissants… Cf. également Les pots de terre (2021) et Comment j’ai réduit mon empreinte carbone (pas assez) et quoi faire ensuite (2022)

Au niveau de la santé, chacun est amené à prendre soin de soi à travers des activités physiques, une alimentation saine (et bio), des compléments et suppléments alimentaires, et plus largement toutes sortes de produits et comprimés pour le bien-être (ainsi que la volonté de guérir). N’y a-t-il pas des causes contextuelles au mal-être, à la maladie ou à la souffrance ?

Dans le domaine de la collecte massive des données (big data), des sensibilisations sont mises en place pour faire réfléchir les citoyens à leur « e-reputation » ou encore pour les informer à propos des logiciels libres et des stratégies pour protéger ses données personnelles, mais la contestation du système politico-économique est globalement secondaire, et aucun garde-fou n’est pensé en termes de contre-pouvoir, à une autre échelle.

Au niveau de l’emploi, les mesures politiciennes classiques visent généralement à « augmenter l’emploi », souvent en responsabilisant l’individu potentiel travailleur, soit par des incitants, soit par des sanctions. De même, le « développement personnel » est souvent porteur de ce message selon lequel « pour réussir, il faut avant tout le vouloir très fort ». Ceci peut dissimuler une réflexion sur le système de l’emploi tel qu’il est conçu dans notre société, ainsi que sur tous les facteurs sociaux qui peuvent contribuer ou non au bien-être des individus.

Nous proposons de nous focaliser ici sur la mise en évidence du volontarisme et de l’individualisme qui prévalent dans certains discours, avec en parallèle une réflexion sur les enjeux que cela soulève.

Le volontarisme est la « tendance à croire (notamment en politique) que la volonté humaine est capable d’imposer le changement ; thèse, tendance selon laquelle la volonté humaine l’emporte sur toutes les autres facultés, sur le réel, sur les événements, dans l’État et la société ».

L’individualisme correspond, en politique, à un « idéal qui accorde le maximum d’importance à l’individu, à l’initiative privée et réduit le rôle de l’État au minimum ou même à rien ». Elle se traduit notamment par une « tendance à l’affirmation personnelle ou à l’expression originale ».

Environnement

Dans ce reportage Cash Investigation sur le plastique, l’enquête laisse entendre que la culpabilisation des consommateurs fait partie d’une stratégie de communication de lobbies et entreprises : il s’agit de faire porter la responsabilité de la pollution aux consommateurs. Les individus se donnent alors bonne conscience en triant leurs déchets, sans remettre en cause l’industrie qui les produit.

Des multinationales, telle que l’industrie Coca Cola, ont pris l’initiative d’incorporer davantage de plastiques recyclés pour fabriquer leurs contenants. Sauf que derrière ces belles promesses se cachent des stratégies secrètes limitant l’usage du plastique et de son recyclage. 

Selon les conclusions de l’enquête menée par Cash Investigation, les industriels culpabilisent les consommateurs afin de les laisser croire qu’ils sont à l’origine de la pollution. « Le problème, ce sont les gens qui jettent leurs emballages n’importe où », avait réagit un représentant de la firme Coca-Cola. Au travers des paroles d’associations et de scientifiques, les consommateurs se rendent coupable d’actes, en réalité orchestrés par l’immense production de plastique des industriels. 

Pourtant, depuis 1970, Coca-Cola connait les dangers de l’utilisation du plastique. En effet, à cette époque, la firme a lancé une étude d’impact environnemental. Cette étude dénote la supériorité du verre sur le plastique pour l’environnement. Mais, le plastique étant plus avantageux en terme économique, l’entreprise a préféré glisser le problème sous le tapis. 

Même si chaque consommateur triait correctement ses déchets, le plastique continuerait à poser problème.

Dans sa critique du film Demain, Emmanuel Wathelet observe que le film se concentre sur le message que c’est à chacun des citoyens de « faire sa part » afin de « changer le monde ». Pour l’auteur, ce discours est insuffisant, voire contreproductif s’il sert à masquer les autres chantiers – voire les champs de bataille – sur lesquels agir pour changer le système capitaliste.

Que penser de tout ça ? D’abord qu’il faut continuer à « faire sa part » […] Parce que ça crée du lien social et ça démontre, en effet, qu’il serait possible (au conditionnel !) de vivre autrement. Ensuite, il faut garder en tête que bien avant qu’une alternative soit mise en œuvre unanimement, ceux qui pourraient en subir les conséquences (les multinationales, les milliardaires, etc.) luttent déjà contre elle. Pire, les différents lobbies et entreprises transnationales ne se contentent pas d’anticiper les « alternatives au système », ils continuent de renforcer ce système chaque jour avec de nouvelles propositions (TTIP, CETA), de nouvelles fusions (Bayer et Monsanto), de nouveaux licenciements (Caterpillar, Alstom), de nouvelles guerres. L’action à l’échelon local est donc nécessaire mais insuffisante : doit y être associé l’activisme politique à l’échelle des structures : lois, directives, projets de traités, etc. Enfin, il faut reconnaître qu’un véritable changement implique toujours une certaine prise de risques : répression violente des pouvoirs en place, incertitudes quant au nouveau système, périodes d’instabilité, instrumentalisations diverses, embargos économiques, menaces à la souveraineté nationale.

Une idéologie se caractérise par sa dissimulation d’elle-même. Pour le dire simplement, les auteurs des messages volontaristes / individualistes ne sont pas nécessairement conscients des idéologiques qu’ils colportent à travers leurs discours ou comportements. Il n’est donc pas ici seulement question d’une intention consciente de « manipuler » l’opinion publique, mais d’un fonctionnement plus « sous-jacent » qui fige la compréhension des phénomènes et de leurs enjeux.

Attention néanmoins : le propos de mon article n’est pas de dire qu’il ne faut pas agir à un niveau individuel. Face à cette crise majeure, il faut bien sûr utiliser tous les leviers d’action possibles pour enrayer le dérèglement climatique. Il est possible d’agir en calculant son empreinte carbone et en la réduisant en conséquence. On peut changer nos habitudes de consommation à hauteur de nos moyens (nourriture, transports, énergie…), boycotter des produits, communiquer et prendre position publiquement, en parler autour de nous, agir politiquement et par désobéissance civile, etc.

> Lire aussi [mise à jour 2024] Charlie Brocard (IDDRI) : « Le postulat du consommacteur est erroné » (Tchak, 2024) et Stéphane Foucart, Crise écologique : « L’idée qu’une somme de petites actions individuelles pourrait suffire est dangereuse » (Le Monde, 2020).

Santé

Nous pourrions multiplier les illustrations en évoquant entre autres le domaine de la santé, par exemple.

Dans ce domaine, nous sommes tous responsables individuellement de notre bien-être. Vitamines, décontractants musculaires, produits de beauté, soins du corps, alimentation « saine » (et bio ?), rythme de vie équilibré, pratique d’un sport, etc.

Bref, en voulant très fort notre propre bien-être et en mettant des choses en place en ce sens (souvent, en achetant des produits de consommation), comment pourrions-nous être souffrants ?

Cela n’occulte-t-il pas le caractère inopiné, imprévu et imprévisible de certains sévices, de maladies, de virus, ou encore le poids de circonstances qui peuvent nous affaiblir au niveau immunitaire comme au niveau psychique ?

Suffit-il de vouloir très fort être heureux et en bonne santé ?

La pollution atmosphérique par particules fines, responsable de millions de morts en 2016 selon l’OMS, par exemple, disparaitrait-elle miraculeusement parce que nous ingérons des suppléments alimentaires ?

Surveillance de masse

Dans cet article sur la collecte de données personnelles, j’écris que les solutions à échelle individuelle (notamment l’approche dite « déconnexionniste ») ne sont pas suffisantes face à la surveillance de masse. Pour moi, il faut aussi des solutions à échelle collective : des lois, des gens qui se mobilisent pour faire plier les GAFAM, une vigilance par rapport à la concentration des pouvoirs… Il faut développer des « garde-fous » du pouvoir, en prévenir les déséquilibres.

« Les personnes qui disent « je n’ai rien à cacher » comprennent mal le but de la surveillance. Cela n’a jamais été une question de vie privée. C’est une question de pouvoir » (Snowden).

Certaines personnes dans le domaine de « l’éducation aux médias » (ou « éducation au numérique » et autres variantes ici concernées) proposent de sensibiliser les usagers à la gestion de leurs données personnelles à travers des ateliers pour gérer leur « e-reputation » ou encore pour apprendre à paramétrer ses options de confidentialité. Au regard des enjeux de la surveillance de masse, c’est plus une farce qu’autre chose.

Face à la collecte massive et systématique de données, la « déconnexion » massive ne me semble ni souhaitable, ni réaliste (et peut-être même pas efficace).

Est-ce pour autant du fatalisme ? Je ne le crois pas. Je préfère de loin cette position à celle qui inculque un self-branding nauséabond, mettant tout à fait de coté les véritables enjeux de société.

Pour moi, être absent du web, se créer un « faux profil » et partager des informations erronées, « réfléchir [à sa réputation] avant de poster » ou encore fuir les « gros acteurs » des réseaux n’a pas beaucoup de sens, si l’enjeu est de prévenir toute dérive totalitaire. Les solutions à échelle individuelle sont relativement insignifiantes.

Même l’éducation aux médias, lorsqu’elle se limite au niveau interpersonnel, est stérile face à ce problème. Le problème se situe dans le déséquilibre des pouvoirs. Pour le dire autrement, il me semble clairement insuffisant (voire contreproductif) de répondre à une échelle individuelle là où le problème nécessite des réponses au niveau de la collectivité.

Par conséquent, il est selon moi possible de développer des contre-pouvoirs, entre autres. Le problème d’un système à la Big Brother, c’est le déséquilibre dans la répartition du pouvoir, avec une entité quasi omnipotente et aucune alternative ayant assez de pouvoir par ailleurs.

Ici encore, je ne crois pas que tous les acteurs préoccupés par la gestion individuelle de nos données personnelles soient mal intentionnés. Ils utilisent simplement un cadre de pensée qui ne permet pas de réfléchir au problème de manière à maximiser les leviers d’action pour les enrayer.

Emploi et développement personnel

Dans cet article sur l’emploi, le chômage, la pauvreté et les inégalités, je pointe les mesures insistant sur la responsabilisation individuelle (« travailler plus pour gagner plus », « incitants à l’emploi », mesures coercitives / sanctions à l’égard des personnes sans emploi, etc.) au détriment d’une remise en question d’un système du travail tel qu’il est pensé dans notre société (avec d’autres idéologies associées, notamment sur la valeur-travail en tant que telle). Il y a en effet une difficulté chronique – structurelle – par rapport à la production et à la redistribution des richesses face à laquelle un ensemble de « réformes » se cassent les dents depuis des décennies, et ce dans un contexte de surproduction… et de « jobs de merde » (Bullshit Jobs).

Dans mon livre Médias : influence, pouvoir et fiabilité (2012), j’analyse le cas du rappeur 50 Cent, notamment à travers son film Réussir ou mourir (en anglais, Get Rich or Die Tryin’).

Le film « Réussir ou mourir » retrace la biographie de 50 Cent, sous forme romancée. Il y incarne son propre rôle. [Ce film raconte] l’histoire d’un homme qui, seul et parti de rien, obtient tout l’argent et le pouvoir qu’il désire. Selon nous, c’est l’idéologie principale que représente 50 Cent. Il s’agit de l’incarnation du mythe du self-made man, c’est-à-dire de l’homme qui a construit lui-même sa vie, qui s’est « fabriqué » tout seul, tel qu’il le voulait et sans l’aide de personne. C’est en quelque sorte le culte de la réussite individuelle, qui se traduit d’un point de vue purement économique, monétaire, avec le pouvoir que cela sous-entend. C’est un message volontariste dont « réussir ou mourir » est une relativement mauvaise traduction. Dans le titre anglais, il y a un impératif : « deviens riche, ou meurs en ayant essayé ». Il est amusant de voir que la traduction française amalgame d’ailleurs la phrase « deviens riche » et le fait de réussir. C’est un indicateur par rapport à l’idéologie du film, qui identifie les deux : réussir serait identique à être riche. De nombreux éléments concordent en ce sens : chaines et bijoux en or, pseudonyme (rapport à l’enfant qui n’a que cinquante centimes et qui aujourd’hui possède des millions), textes des chansons, etc. Ce rapport à l’argent est assez explicite, mais l’idéologie implicite est plus profonde : le mythe du self-made man se traduit par une réussite matérielle. Identifier réussite et richesse monétaire revient à identifier bonheur et consommation. Aux produits disponibles sur le marché sont ajoutés les autres plaisirs physiques, palpables : le sexe, notamment. L’idéologie présente en quelque sorte un double message : d’une part, celui du volontarisme et de l’individualisme et d’autre part, celui qui identifie le fait d’être heureux avec le profit personnel. Il ne s’agit pas seulement d’être riche (le but), mais de le devenir : en filigranes, se trouve le culte du progrès, de l’évolution vers un mieux par la volonté (le moyen).

Ce travail de « forgeron de sa réussite », de « constructeur de soi » se traduit visuellement par un culte du corps réaffirmé. Par extension, quelqu’un qui est défini comme ne correspondant pas aux critères de la beauté (minceur, musculature) pourrait être identifié à un « raté ». Ce schéma se retrouve dans plusieurs productions américaines (mais aussi européennes), où le « vilain petit canard » se prend en mains (éventuellement… coaché !) et devient un « superbe cygne ». Le corps représente en quelque sorte la vitrine de la réussite.

Ce schéma qui identifie bonheur et consommation, en donnant pour méthode l’individualisme volontariste (si pas égoïste, du moins égocentré) peut être identifié à celui du (néo)capitalisme.

Dans cet article à propos des « slogans » volontaristes, je montre comment cette idéologie semble imprégner le domaine professionnel, notamment sur LinkedIn.

Elles semblent témoigner d’une idéologie volontariste : « chacun est (seul) responsable de sa réussite, et pour cela il suffit de le vouloir – d’avoir des rêves de standards élevés – et de bosser en ce sens, avec le sourire (parce que oui en plus c’est la clé du bonheur) ». C’est plus important de vouloir réussir que de réussir. Les « perdants » sont surtout ceux qui ne témoignent pas assez de cette volonté (à travers leurs rêves, leur dévouement au travail, leur « positive attitude », etc.).

Ces slogans colportent l’idéologie que le succès dépend uniquement du travail et de la volonté (« persistence », « dedication »…), d’une « positive attitude », malgré les échecs (contextuels).

> [Mise à jour 2018] Lire « Le développement personnel est-il vraiment l’arnaque du siècle » ? (Slate, 2018). Cf. également Happycratie + Erreur fondamentale d’attribution.

Il s’agit généralement de raisonnements fallacieux, comme le montre cette image illustrant le « biais du survivant ».

Les revers de la médaille sont que cela fait porter une grosse responsabilité aux travailleurs, et plus largement aux individus, notamment par rapport à leurs « échecs » (à ce qui est considéré comme tel), à leurs difficultés, voire à la perte de motivation en résultant (on peut échouer, mais on ne peut jamais cesser de vouloir réussir, perdre de vue ses objectifs, se crever pour les atteindre). Cela met également de côté les inégalités évidentes qui conditionnent en partie le « succès », tout en alimentant une culture compétitive malsaine. Enfin, et c’est peut-être le pire à mes yeux, cela sous-entend une certaine idée (superficielle ?) de ce qu’est le « succès », la « réussite ».

Via XKCD (Source)

Ces trois exemples, de l’emploi au développement personnel en passant par le personnage de 50 Cent, mettent en évidence que l’individualisme et le volontarisme participent à une certaine « représentation du monde » où le bien-être, la réussite, le succès et autres dépendent essentiellement d’une attitude individuelle « positive » (et se mesurent par ailleurs en dollars).

Cela ne fige-t-il pas la lecture que l’on peut avoir de certains phénomènes sociaux complexes comme le chômage, les déséquilibres dans la production et la redistribution de richesses ou encore le bonheur d’une population, en négligeant entre autres des paramètres comme la chance et le hasard (les circonstances), la reproduction des privilèges sociaux, etc. ?

Lire un dernier exemple : le cas de la régulation des armes (c’est la faute aux individus méchants si les armes tuent, tout comme les plateformes en ligne n’ont aucune responsabilité par rapport aux usages des gens qui s’y inscrivent, c’est bien connu).

On pourrait aussi évoquer certains discours politiques et/ou militants qui se bornent uniquement à la responsabilisation, la sensibilisation, l’éducation ou encore la « déconstruction » des individus au lieu de s’attaquer à des problèmes sociaux sur le plan de la régulation.

En conclusion : dans quelle mesure sommes-nous responsables ?

Le propos de cet article n’est pas de nier les responsabilités que nous pouvons prendre à un niveau individuel, mais simplement de montrer combien un type de discours individualiste et volontariste peut occulter la responsabilité d’autres acteurs et les actions à entreprendre à un niveau plus collectif et/ou structurel.

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